J’aime bien la Californie parce que c’est la fin du monde.
Leonard Cohen
Critique par Tristan Blind
Un écran en quatre volets et en carton épais, pensé pour mettre le MJ à l’abri des balles perdues. Du solide. Côté Joueurs, on trouve une illustration sympathique et dans le ton du jeu. Côté MJ, le nécessaire pour jouer de façon fluide, même s’il peut arriver que le meneur ait tout de même à se référer au livre de base pour retrouver certaines précisions et certaines petites règles. L’essentiel et le plus souvent utilisé sont bien là.
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Le livret de 32 pages qui accompagne l’écran s’ouvre sur un scénario. Dans l’intro, on lit qu’il est accessible aux débutants, je vous mets donc en garde à ce sujet : certes il n’a rien qui sorte vraiment de l’ordinaire, mais c’est un sacré morceau. Même des joueurs aguerris rencontreront des obstacles de taille, car il n’est pas facile. Cet avertissement donné, il s’agit d’un scénario plutôt orienté enquête et assez bon. Les PJ trouvent des libertés, en particulier dans son dénouement, ce qui est très agréable. De plus, il introduit un adversaire important aux personnages : le SAD, la police des polices.
On note au passage que le scénario est présenté jour par jour. Chaque chapitre introduit par ailleurs un « radio flash », un petit texte à lire aux joueurs (avec le ton d’un DJ sous coke) et qui donne des infos souvent sans rapport avec l’affaire – mais permet de faire vivre L.A. d’une très belle manière.
La suite du livret propose une table de tirages aléatoires de 10-18. Si elle est très amusante, elle n’est pas vraiment utilisable en cours de partie à moins que vous n’ayez de bons talents d’improvisateurs car chacune de ces interventions ne sont décrites qu’en une ligne.
Un petit point précis sur la procédure judiciaire. Les différents intervenants et ce qu’un flic est supposé faire pour bien respecter le règlement viennent ensuite. Vous pouvez le faire lire à vos joueurs. Mais soyons honnêtes, il y a peu de chances qu’ils se rappellent de tous les détails, d’ailleurs ce n’est pas très grave.
Enfin, les annexes décrivent en quelques mots, les intentions des auteurs vis-à-vis du jeu, ce qui est instructif sans être trépidant. Une fiche de PNJ et des mandats d’arrêts et de perquisition vierge, pour l’ambiance, concluent le livret.
L’écran d’un jeu est souvent un indispensable et pour COPS, qui contient tout de même pas mal de règles à retenir, il ne déroge pas à la règle. Il est beau, solide et bien pensé, le scénario est bon – quoique difficile pour des débutants. On a là du matériel concret. Pour le bonus ? La table des 10-18, à savoir une bonne aide pour préparer ses scénarios.
Que demander de plus ? La suite de la gamme…
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déçu | contrarié | indécis | satisfait | ravi | passionné | extatique |
+ L’écran qui va bien
+ Les « radio flash », direct dans l’ambiance !
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– Scénario un peu difficile pour des débutants
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